Réduire les émissions de gaz à effet de serre est l’un des principaux enjeux de notre siècle. Les entreprises du secteur de l’intérim l’intègrent progressivement à leur stratégie de développement durable ; dématérialisation des documents, digitalisation et automatisation des processus, transformation digitale des agences, optimisation des trajets, sont autant d’évolutions qui optimisent l’impact sur l’environnement grâce aux nouveaux usages des candidats mais aussi des entreprises utilisatrices.
La fin du papier pour préserver l’environnement
Le zéro papier ? Il y a encore une dizaine d’années, cette option n’était pas envisageable en agence d’intérim tant les process administratifs étaient « paperisés ». Les contrats, les relevés d’heures, les CV, les copies des documents d’identité, tout était conservé dans des dossiers papiers. Aujourd’hui, se doter d’une solution numérique telle que Troops c’est contribuer à éliminer définitivement l’utilisation du papier en agence puisque tous les documents sont échangés, signés et stockés numériquement de façon sécurisée au sein de l’application.
Saviez-vous qu'un seul arbre produit en moyenne 8 500 feuilles de papier ? Parallèlement à cela, un arbre mature moyen produit chaque année près de 120 kg d’oxygène à partir de CO2. Aussi, il élimine en un an le carbone équivalent à ce que produit une voiture qui roule environ 42 000 km. Par ailleurs, en France, le papier représente le produit le plus consommé et le plus jeté dans les entreprises. D’après l’ADEME, un salarié consomme en moyenne entre 70 et 85 kg de papier par an, soit trois ramettes de papier en un mois, soit encore un arbre tous les 6 mois ! Les répercussions sur l’empreinte carbone sont donc énormes lorsque l’on sait qu’un salarié peut mettre à néant la production d’oxygène de 2 arbres par an !
Puis l'élimination du papier entraîne également la fin de l'impression. Le toner, l'encre, et même les imprimantes elles-mêmes, nécessitent l'utilisation de produits chimiques nocifs au cours du processus de fabrication. Sans compter que tout est en plastique. Chaque cartouche de toner émet environ 3,2 kg de CO2 et, en raison de leur composition, les cartouches d'encre et de toner mettent entre 500 et 1 000 ans à se décomposer. Et même si 97 % des cartouches sont recyclables, plus de 50 % finissent encore dans des décharges.
La dématérialisation des documents et la digitalisation des process sont donc une avancée majeure pour les agences d’intérim qui se voient gratifier d’une meilleure empreinte écologique tout en réalisant des économies de matériel.
L’optimisation des trajets domicile / travail via le digital
Développer l’éco mobilité des intérimaires est l’autre enjeu crucial pour réduire les émissions de CO2 du secteur de l’intérim. Le trajet entre le domicile et le lieu de travail est un levier important car en dépit des efforts déjà réalisés pour encourager la transition vers la mobilité verte, 70% des déplacements entre le domicile et le travail sont encore effectués en voiture ! Ce comportement n’est pas l’apanage des longs trajets, puisque 42% des salariés dont le lieu de travail est situé à moins d’un kilomètre de leur domicile choisissent de s’y rendre en voiture !
Comment le digital peut contribuer à changer ces comportements ? En optimisant les trajets domicile / travail des intérimaires à travers des options de filtre précis pour chaque mission. Sur l’application Troops, le candidat peut ainsi définir le nombre de km maximum qu’il souhaite effectuer pour aller travailler et l’agence peut, quand à elle, sélectionner en priorité des profils qui habitent au plus proche de l’entreprise utilisatrice.
Et lorsqu’une opportunité de mission se présente, l’application mobile du candidat lui propose de prioriser les trajets dits « doux » en lui indiquant les modes et durées de transports les moins polluants : à pieds, en vélo, en transports en commun, ou encore en proposant du covoiturage si l’entreprise utilisatrice embauche plusieurs intérimaires sur la même période.
Baisser les émissions de CO2 : le digital mais pas que…
Bien que la digitalisation de l’intérim ne soit pas neutre en terme de bilan carbone, son impact sur l’environnement est moindre. Se doter d’une solution digitale est en effet énergivore : les smartphones utilisés par les intérimaires, les ordinateurs utilisés en agence ou encore les data centers (serveurs) dans lesquels sont stockées les données, les contrats et autres documents administratifs consomment de l’électricité. Mais dans quelle mesure ?
Aujourd’hui, le numérique émet 2,5 % de l’empreinte carbone annuelle de la France. Et seulement 8% de l’électricité consommée en France part dans le monde digital. L’énergie utilisée pour faire fonctionner le réseau internet, pour fabriquer les smartphones et les ordinateurs ou pour alimenter ces appareils n’est pas neutre. Si l’on reprend notre exemple d’émission de CO2 pour le papier, un salarié qui est passé au 100% digital n’émet plus que l’équivalent de 2 190 km en voiture par an (contre 42 000 km pour l’utilisation du papier).
Passer au digital est donc indéniablement bénéfique pour l’environnement mais, pour aller plus loin, les agences d’intérim peuvent adopter des gestes simples qui leur permettront de réduire leur empreinte carbone. Voici une check-list non exhaustive :
✅ Baisser le chauffage en agence en diminuant le thermostat d’un degré, en hiver
✅ Augmenter la température de la climatisation, en été
✅ Activer la mise en veille automatique des ordinateurs
✅ Choisir un fournisseur d’électricité renouvelable
✅ Privilégier les messageries instantanées pour des échanges brefs
✅ Trier régulièrement sa boîte mail et vider sa corbeille
✅ Éviter les signatures au format image à la fin d’un e-mail
✅ Privilégier les ordinateurs et appareils numériques reconditionnés
✅ Mettre en place quelques jours de télétravail pour les collaborateurs
✅ Augmenter le remboursement jusqu’à 100% de l’abonnement aux transports en commun
✅ Penser à la rénovation éco-énergétique des agences (isolation, portes, fenêtres, ampoules led)